Ci après des extraits de Témoignages où sont parus les articles de notre camarade Jean Fabrice Nativel : les témoignages des militants qui font la vie de la campagne sur St Denis.
TÉMOIGNAGES DE MILITANT À SAINT-DENIS PORTRAIT DE MDALLAH OUMAIDI DIT “VIJO” (BAS DE LA RIVIERE À SAINT-DENIS)
« Avec Pierre Vergès, faire avancer de vrais projets pour La Réunion ! »
7 juin 2012
De plus en plus de militants, sympathisants et citoyens qui militent pour la vie associative, sportive et culturelle de Saint-Denis rejoignent et soutiennent Pierre Vergès dans la campagne de ces Législatives. Mdallah OumaiDi dit “Vijo” s’active depuis plusieurs semaines notamment dans le quartier du Bas de la Riviere pour expliquer et diffuser le programme et le contrat passé entre le président de la République François Hollande et La Réunion. Il informe la population dionysienne et notamment ceux de sa communauté sur les valeurs défendues par le candidat du PCR à Saint-Denis et appelle à la mobilisation pour sa victoire dimanche.
Quel est le message que vous voulez faire passer à l’occasion de ces élections législatives ?
Le message que je veux faire passer c’est d’appeler tous les électeurs à élire Pierre Vergès, car parmi les élus qui se sont exprimés, c’est M. Vergès qui m’a montrée par rapport a ses engagements, sa personnalité, qu’il peut faire de nombreuses choses. Il est proche des gens, il a l’expérience et la capacité de réaliser des projets et de les suivre jusqu’au bout. En tant que jeune Mahorais qui habite à La Réunion, je me sens chez moi parce que je suis citoyen français et je me suis inséré à La Réunion, je me sens maintenant Réunionnais. Il faut que je me mette au service du pays pour améliorer les conditions de vie et l’épanouissement de tous. J’attire l’attention des jeunes et notamment des jeunes Mahorais en leur disant que c’est la, où l’on vit qu’il faut faire bouger les choses. Nous sommes installés ici, c’est ici notre destin avec tous les Réunionnais, ensemble.
Lorsque j’ai rencontré et discuté avec Pierre Vergès ce qui m’a plu, c’est son écoute et son soutien dans ma démarche de création d’une association pour venir en aide aux Mahorais, pour les aider dans leur insertion sociale, les aider dans les démarches administratives, etc. C’est le seul qui a pris ses engagements et qui nous a appuyés, il ne nous fait pas de fausses promesses, mais nous a accueillis à la Case citoyenne et nous accompagne dans notre démarche.
Je voulais dire aussi que quand je suis arrivé à La Réunion, j’ai ressenti parfois de l’exclusion par rapport à mes origines, mais avec Pierre Vergès et ses camarades à Saint-Denis je me suis senti, et accueilli comme un Réunionnais et comme un frère, c’est ça le plus important !
Quel regard portez-vous sur le programme et les projets défendus par Pierre Vergès ?
Comparé aux autres candidats, je dirais que Pierre Vergès ne fait pas comme les autres comme j’ai pu voir ici ou ailleurs. Comme beaucoup d’amis me disent sur le terrain à Saint-Denis, on observe très souvent des candidats qui distribuent des cadeaux, achètent à manger, à boire, donnent des petits contrats pour obtenir des voix. Je ne tolère pas cela, on n’achète pas les gens. Il faut dire la vérité et aider les gens à comprendre la situation dans laquelle on vit et les vrais projets à long terme, les idées, les orientations. Lorsqu’un candidat est venu me voir et m’a proposé de l’argent et un travail si je venais avec lui, mais uniquement après les élections, j’ai refusé. Car ces promesses se sont des mensonges. M. Vergès lui, il n’achète pas les gens. Ce sont ses propositions, ses projets comme le tram-train, c’est ça qui est important, l’affaire est claire. C’est cela que l’on veut ! Ce que je trouve aussi bien c’est sa présence et la présence de ses camarades à la permanence de la Case Citoyenne, pour nous accompagner. Je veux dire aux Mahorais de ne pas suivre la démagogie des autres et se faire accepter pour une bouchée de pain, de tomber dans le panneau des politiques qui veulent nous acheter. Il faut voter Pierre Vergès à Saint-Denis pour faire la politique autrement dans le respect
VIE DE CAMPAGNE : MOBILISATION DES JEUNES DE LA SECTION PCR DE SAINT-DENIS
Ambiance à Saint-Denis
29 mai 2012
Les militants de la Section PCR de Saint-Denis s’activent nuit et jour pour populariser dans la capitale les projets du Parti contenus dans le contrat conclu entre François Hollande et La Réunion, soutenu par Pierre Vergès et sa suppléante, Faiza Ibrahim.
Parole de jeune militant : Aboudou Omar (28 ans)
Une équipe de jeunes communistes et sympathisants anime joyeusement et dans la fraternité de lutte la permanence de campagne de Pierre Vergès. Pour Omar, qui a rejoint l’équipe il y a un mois, ce qui le motive, c’est l’esprit de fraternité et de camaraderie de l’équipe. « Ici, tout le monde est égal, on est des frères, il n’y a pas de chef, il y a un grand frère certes, notre camarade Pierre Vergès, mais nous sommes soudés ». Dans les idées et projets défendus par le candidat, Omar Aboudou se sent motivé par les idées d’égalité et de solidarité prônées par le candidat et la candidate suppléante. « Il y a trop d’inégalités dans cette société réunionnaise. En Pierre Vergès, je vois un candidat qui, dans ses propositions et dans ses projets, va rétablir la solidarité et une meilleure égalité entre Réunionnais ».
PORTRAIT : SULLY KEPLER SECTION PCR DE SAINT-DENIS
Militant de sang !
ELECTIONS LÉGISLATIVES – CIRCONSCRIPTION 6
30 mai 2012 Jean Fabrice NATIVEL
Sully, vous êtes à combien de campagnes ?
Mon engagement au sein du PCR date de 1970. C’est ni plus ni moins, l’année de ma naissance. Mes parents dont ma mère Marguerite soutenaient ce parti édifié dans un esprit réunionnais afin de défendre les intérêts de notre pays.
Un Parti réunionnais
Qu’entendez-vous par « défendre les intérêts de notre pays » ?
Chaque jour, je m’informe de la situation de l’île par le biais de la presse, entre autres, ou de discussions. Force est de relever une situation critique : un nombre important de chômeurs, un nombre conséquent d’illettrés, un manque criant de logements, la cherté de la vie, etc. Des propositions sont faites par notre Parti afin d’en sortir.
Une force de propositions
Quelles sont ces propositions ?
Il y a eu en son temps le Plan de survie où l’on suggérait déjà le développement des énergies renouvelables. Notre Parti à ce sujet est avant-gardiste. Plus récemment, on a impulsé l’idée de créer 2 grands services d’intérêts publics : l’un voué à l’environnement et l’autre au social. Dans ces secteurs, tant reste à faire : l’entretien des ravines, des fronts de mer et l’aide à la personne âgée, le concours aux devoirs à titre d’exemple. Ils sont des gisements d’emplois, qu’attend-on pour les mettre en place. Qui plus est, cela répond à des besoins.
Le changement
Qu’attendez-vous de cette élection ?
En fait, les personnes présentes tous les jours à diverses activités militantes (accueil et orientation du public, collage des affiches, distribution de tracts, etc.) veulent un vrai changement. On apporte notre soutien à Pierre Vergès et Faaïza Ibrahim car leur projet est réaliste.
50.000 emplois à réaliser sur 5 ans
Vous pouvez nous en dire un peu plus ?
Ils se sont engagés en priorité à réaliser un Plan d’urgence c’est-à-dire 50.000 emplois à réaliser sur 5 ans afin de lutter contre le chômage des jeunes ; en finir avec une gestion clientéliste en demandant à l’Etat de gérer l’attribution des contrats dans la transparence en lien avec les comités de quartiers avec équité ; la programmation pour prioriser le logement social, c’est une manière de relancer l’activité économique donc des emplois ; encadrer une liste de prix de première nécessité… Il est vrai qu’à ce sujet malgré des annonces de lendemain meilleur, on déchante. Notre Parti s’occupe réellement de nos problèmes. Problèmes qui ne nous sont pas propres.
Des équipes polyvalentes et solidaires
Expliquez-nous votre rôle au sein de cette campagne ?
On a mis en place des équipes polyvalentes afin de répondre aux sollicitations quotidiennes. Bien que chacun d’entre nous ait une mission à accomplir, il n’empêche que l’on est solidaire entre nous. Il arrive que l’on se relaie à l’affichage, l’accueil des citoyens à la case, entre autres. Avec une équipe, on sillonne les rues de Saint-Denis tant à diffuser les tracts dans les boîtes aux lettres, qu’à les donner main à main. Sans compter, le remplacement régulier des affiches sur les panneaux. On est disponible pour notre Parti.
« Disponibles pour notre Parti »
Vous êtes à combien de campagnes ?
D’une manière ou d’une autre, je suis de toutes les échéances électorales : municipales, cantonales, régionales, législatives. Et même lorsque pour des raisons professionnelles, j’étais hors du département, j’étais de tout cœur avec les équipes.
De toutes les élections
Qu’est-ce qui vous relie au PCR ?
Ces valeurs en particulier ! La fraternité, cet état d’esprit me plaît. En effet, dans les moments faciles et difficiles, on se soutient. Rien n’est acquis pour nous ! Cette solidarité aussi envers les peuples comme les Chagossiens, les femmes victimes de violence conjugales, les désœuvrés, les peuples en luttes, les opprimés, etc. Et cette détermination à mettre La Réunion an lèr. J’allais oublier, on a été auprès de la population de l’Afrique du Sud à l’heure de l’apartheid.
Sully Kepler compose cette grande famille qu’est le PCR. Comme lui, il souhaite que toutes les Réunionnaises et les Réunionnais puissent dès à présent bénéficier des conditions de vie digne. Il ne peut concevoir qu’aujourd’hui, on trime pour subvenir aux élémentaires. Il sait qu’un autre monde est possible avec le changement.
ANNICK
Militante de cœur !
5 juin 2012 Jean Fabrice NATIVEL
Elle distille la bonne humeur au sein de l’équipe de campagne portant la candidature de Pierre Vergès et de Faïza Ibrahim dans la 1ère circonscription. Elle, c’est Annick. Rencontre.
Parmi l’équipe de campagne, il y a Annick ! Au fait, quel est votre rôle ?
Depuis un mois, j’ai rejoint les bénévoles de la campagne. Du lundi au dimanche, je mijote selon les jours — bons — les kari, prépare les tracts avant leur diffusion et les courriers. Avec Corinne, Sully, Dominique, Claudine, nous nous rendons dans les écarts de Saint-Denis entre autres pour coller les affiches, remettre en personne ou dans les boîtes aux lettres les tracts.
Bénévole avec Corinne, Sully, Dominique, Claudine…
Vous avez rencontré des personnes, que vous disent-elles ?
Elles me disent vouloir le changement. Vu la situation locale alarmante, des actions concrètes doivent être entreprises pour la création d’emplois — en particulier vis-à-vis des jeunes. Mais aussi envers les personnes âgées avec plus d’aides à domicile, d’accompagnements dans leurs démarches, etc.
Quel est votre sentiment sur cette élection ?
Elle se joue dans une bonne ambiance. Nous sommes tous informés des lignes des programmes des uns et des autres. Les attentes de la population sont grandes. Elle ne veut plus entendre parler de promesses, notamment d’embauches. Elle souhaite des élus responsables, disponibles et qui s’engagent dignement et fermement dans l’intérêt général.
Les séniors aussi !
Sur quel volet souhaiteriez-vous des actes concrets ?
Outre l’emploi qui pour moi reste la priorité des priorités, je veux que l’on accorde un intérêt sincère à la situation des séniors. Parmi eux, nombreux veulent retravailler et même fonder une entreprise. Des dispositifs existent, les faire connaître ou en activer d’autres reste crucial.
Voulez-vous partager autre chose qui vous tient à cœur ?
La famille ! Ma mère et mon père m’ont transmis des valeurs de solidarité, d’amitié, de concorde… Vous savez, lorsque je cuisine, j’ai toujours une pensée pour tous ces êtres humains qui tous les jours ne mangent pas à leur faim. Je suis solidaire de ceux qui aujourd’hui de par le monde luttent pour la liberté, la démocratie.
Sincérité et persévérance pour le peuple
Qu’attendez-vous d’un(e) politicien(ne) ?
S’il est une qualité que j’apprécie, c’est la sincérité. J’attends de lui ou d’elle le respect de sa parole. Qu’il rencontre régulièrement les citoyens afin de les informer de l’avancée des projets, et ce, par des supports divers (mail, Facebook, blog, lettres, réunions, etc.).
Dites-nous ce qui vous lie au PCR ?
Ma famille et surtout Aurélien, mon grand-père, me lient à ce Parti. Il habite toujours Saint-Denis, il est âgé de 96 ans. Malgré son âge, il se tient informé des projets orchestrés par cette organisation pour le bien général. Il est et restera communiste.
Annick, malgré ses obligations familiales, trouve chaque jour un temps pour militer avec ses camarades. Lorsqu’elle prête son concours à une action, elle va jusqu’au bout. Il en va de même pour ces législatives.
ROUBANI OUSSENI, MILITANT DANS LA 1ÈRE CIRCONSCRIPTION
Avec les jeunes !
6 juin 2012 Jean Fabrice NATIVEL
S’il est un militant à la Section PCR de Saint-Denis qui ne passe pas inaperçu, c’est Roubani Ousseni. En bus, son carton rempli de tracts entre les bras, il milite pour ces législatives sans compter ses heures.
Vous présidez une association, nous aimerions en savoir un peu plus sur ces activités.
En 2008, nous avons créé une association afin d’aider toutes les personnes qui rencontrent des difficultés pour se loger, effectuer les démarches administratives… Suivant les situations, nous avons des interprètes. Nous aidons aussi les jeunes dans leur parcours d’étudiants.
Une aide pour tous
Vous rencontrez régulièrement les Mahorais, les Comoriens, que vous disent-ils ?
Ils me parlent de leurs soucis quotidiens. Je leur dis de faire preuve de respect. Pour moi, il n’y a ni homme noir, ni homme blanc, il y a tout simplement des hommes. C’est le message que je fais passer là où je me trouve. J’œuvre pour une société harmonieuse sans distinction de race, ni de couleur.
« Il y a tout simplement des hommes »
Aujourd’hui, quelle est votre préoccupation ?
Le logement est ma priorité ! Notre association milite pour que les plus nécessiteux d’entre nous aient accès à un logement social et digne. En effet, nous sommes nombreux à louer des logements à des privés. Même si nous percevons des allocations diverses, il n’empêche que nous avons des factures à payer comme toutes les personnes.
De grandes responsabilités
Brièvement, parlez-nous du rôle des parents.
Leurs responsabilités sont grandes. Le père veille à l’éducation des enfants, c’est-à-dire à leurs droits et devoirs. La mère cuisine et transmet aux marmailles le savoir-faire culinaire notamment. Si elle connaît lire, elle les aide dans leurs devoirs.
Une nourriture simple
De quoi se compose votre nourriture ?
Le matin, on prend du pain, beurre, thé. Le midi comme le soir, les ingrédients de base sont le manioc et les bananes, que nous cuisons, quand nous pouvons, au feu de bois. Le soir, c’est du riz. Nous les agrémentons soit de poissons, ou de viandes de cabri, de bœuf ou d’ailes de poulet. A l’occasion de l’Aïd, nous nous retrouvons autour d’un festin familial après un instant de prière à la mosquée.
Et la jeunesse mahoraise, confiez-nous quelques mots sur elle.
Leur avenir est incertain ! Beaucoup de jeunes se retrouvent dans la rue. Ils sont livrés à eux-mêmes, n’ont pas de repères. Je compte fonder une association afin de les aider dans leurs parcours professionnels — emploi, formation —, etc. C’est pour cela que je me suis engagé aux côtés de Pierre Vergès.
Ce premier rendez-vous sera suivi d’autres. Roubani Ousseni sera notre guide en particulier auprès des Mahorais.