Réaction de Pierre Vergès après le 1er tour des législatives

Saint Denis, le 10 juin 2012
Réaction de Pierre VERGES au soir du 1er tour des élections législatives dans la 1ère circonscription.

Dès maintenant, préparons les victoires de demain

Avant tout, je remercie du fond du cœur les électrices et les électeurs qui m’ont fait confiance.

Nous avons mené une campagne propre et digne, malgré le peu de moyens que nous avions à notre disposition. Je tiens à remercier les militantes et les militants pour leur engagement désintéressé.

Je rappelle que j’avais choisi la circonscription la plus difficile. Je le savais dès le début du combat que j’ai commencé à livrer pour mon parti. Je ne suis pas venu pour obtenir une place mais bien pour ancrer nos idées et nos revendications pour St Denis. Sur ce plan je considère que nous avons gagné en adhésion.

En effet, nous avions face à nous des candidats aux affaires depuis plusieurs années et bénéficiant du soutien de la machine municipale ou du conseil général.

De plus, pendant toutes ces années, nous avons un peu livré à eux-mêmes nos militants et sympathisants sur la capitale.

Je regrette que notre message, pourtant porteur d’espoir en matière économique, avec notamment pour priorité l’emploi et le logement, n’ait pas été suffisamment entendu par les électeurs de la 1ère circonscription.

D’une manière générale, dans les 7 circonscriptions, on note que les électeurs semblent avoir porté leur choix plus sur la popularité que sur les programmes et les idées, avec une prime au parti du Président de la République.

J’en prends acte, mais je ne crois pas que cela suffise pour résoudre les problèmes des jeunes demandeurs d’emploi, diplômés ou non, les difficultés des 26 000 seniors complètement oubliés, le manque de logement, la situation des classes moyennes, pour ne citer que ceux-là.

Naturellement, comme convenu, après avoir consulté mes militants, je soutiendrai pour le second tour la candidate de la majorité présidentielle, Erika Bareigts. Une rencontre entre nos partis respectifs permettra dès demain de fixer le cadre de ce rassemblement pour ce second tour.

Cet engagement clair et précis, je l’avais exprimé avant le premier tour des législatives, car il faut prolonger le changement voulu par la population lors des élections présidentielles.

Avec mes camarades, je resterai vigilant sur les engagements de la candidate ou du candidat qui sera élu(e) dimanche prochain. Que l’élu(e) de dimanche prochain n’oublie pas qu’elle ou il n’a pas droit à l’état de grâce. L’urgence et l’attente des Réunionnais imposent des mesures donnant un résultat d’ampleur et cela sans délai. Parce que le changement c’est maintenant, selon la proclamation du Président de la République.

Avec mon équipe, avec respect et détermination nous continuerons la reconstruction de notre mouvement sur Saint-Denis et ce, afin de préparer les combats qui nous attendent dans les prochaines années. Nous serons donc présents quotidiennement aux côtés de la population. Cela va dans le sens de mon engagement politique.

A 3 jours du 1er Tour Conférence de Presse : Relancer le Tram Train et l’emploi nos priorités!

RETRANSCRIPTION DE LA CONFERENCE DE PRESSE DE PIERRE VERGES, CANDIDAT AUX LÉGISLATIVES DANS LA 1ÈRE CIRCONSCRIPTION DE ST DENIS ET SA SUPPLÉANTE FAAÏZA IBRAHIM
JEUDI 07 JUIN 2012

FAAÏZA IBRAHIM

À TROIS JOURS du scrutin du 1er tour de l’élection législative, nous pouvons dire que nous avons mené une campagne d’informations active.

Parce que nous considérons que quelque soit l’opinion de l’électeur PAR RESPECT pour le choix que nous lui demandons de faire et qui engage durablement notre avenir commun, il était essentiel de lui FOURNIR LE MAXIMUM D’INFORMATIONS SUR CE QUE NOUS DEFENDRONS à l’Assemblée Nationale si les électeurs nous font confiance.

Ce que nous avons dit dans les portes à portes, sur les plateaux de télévision ou à la radio ou même en conférence de presse est écrit, et ces propositions sont LES MEMES QUE DANS LE DVD que nous vous avions présenté.

Les électeurs auront donc à se prononcer sur la base de PROPOSITIONS CONCRETES ET NON SUR DES CONSTATS qui sont partagés par tous (l’emploi, le logement, la vie chère), OU SUR DE SIMPLES MOTS D’ORDRE comme par exemple le cœur et la conviction.

Il s’agit donc de montrer nos différences sur le fond, c’est à dire sur ce que nous portons comme ambition pour notre île. La détermination que nous montrerons pour faire avancer avec efficacité notre projet pour Saint Denis.

L’enjeu est de taille, ces élections doivent permettre de déterminer une majorité au Parlement qui permettra de concrétiser le changement.

Ce qui sous entend que TOUS LES CANDIDATS QUI NE S’INSCRIVENT PAS DANS CETTE MAJORITE DOIVENT ETRE COMBATTU.

Sur Saint Denis, le choix est désormais clair car nous sommes peu de candidats à avoir apporter notre soutien à François hollande dès le 1er tour, et encore moins dès les primaires citoyennes. Etant clairement dans la majorité présidentielle, c’est le gage d’une action efficace.

NECESSITE D’IMPLANTER SUR ST DENIS UNE ALTERNATIVE A GAUCHE : Défi dans lequel nous nous sommes engagés pas seulement pour les législatives mais durablement. Pierre Vergès l’a réaffirmé à de nombreuses reprises, il est et sera à St Denis pour tous les futurs rendez vous électoraux. Cette campagne a marqué le début d’une adhésion sur le terrain par rapport à l’ambition que nous voulons pour St Denis et la façon dont nous voulons agir pour y parvenir.

Je passe la parole à celui qui est souvent considéré comme le candidat du Tram Train, Pierre Vergès

PIERRE VERGÈS

C’est une opportunité historique qui nous est offerte pour faire de ces 5 années de législature la plate forme de la relance du développement de La Réunion. NOUS AVONS DEMONTRE PAR LE PASSE QUE LA REUNION POUVAIT INNOVER, créer de l’activité et même parfois être exemplaire dans des domaines comme le développement durable ou encore la réalisation de grandes infrastructures comme la route des tamarins.
Aujourd’hui nous avons L’OCCASION DE REMETTRE SUR LES RAILS LE PROJET TRAM TRAIN (François Hollande s’y est engagé): il ne faut pas cette fois rater cette opportunité.

Je suis certainement le seul candidat à défendre ce projet avec autant de détermination, même si nous avons constaté une RELATIVE ADHESION DES AUTRES CANDIDATS QUI SE SONT PRONONCE DU BOUT DES LEVRES pour le tram train.

C’EST POURQUOI J’AI DIFFUSE AUPRES DE LA POPULATION dionysienne une information complète sur le tram train que nous vous remettons ici.

Pourquoi lorsque le Président de la Région a décidé de le détruire, aucune voix ne s’est élevée ?

J’ai proposé EN MAI 2010 QUE LE NOUVEAU PRESIDENT CONDUISE UNE DELEGATION où les élus, opposition comprise, iraient à Paris demander à l’Etat, responsable de la destruction du chemin de fer à l’époque, une rallonge financière.

SILENCE DU PS, dont Ericka Bareigts.

SILENCE DU DEPUTE SORTANT qui a pourtant affirmé avoir été pour ce projet. Il a été le complice par omission en laissant son camp politique mettre fin au tram train.

Il a D’AILLEURS ETE PRESENT À MATIGNON AVEC MME DINDAR POUR CONSACRER LA MORT DU TRAM TRAIN A TRAVERS LES ACCORDS MATIGNON 2.

Comment croire aujourd’hui dans leur détermination ?

Cela ne veut pas dire que nous sommes contre LA ROUTE DU LITTORAL.

Mais l’urgence est que les automobilistes empruntent cette route de façon sécurisée.

D’où EN DECEMBRE 2009 LA PAGE PUBLIEE DANS LA PRESSE où la majorité régionale de l’époque souhaitait que LE BOULEVARD SUD AIT UNE VOCATION DE ROUTE DE TRANSIT, AVEC DES AXES DE FLUIDIFICATION DU TRAFIC notamment entre les hauts de la ville et les bas.

L’esprit de Matignon 1 était bien avant tout de sécuriser ce tronçon. En privilégiant un mode ferré alternatif, les embouteillages auraient à terme été réduits.

L’entrée de ville de St Denis doit être réglé pour fluidifier le trafic et NE PAS EXPOSER AU RISQUE D’EBOULIS LES VOITURES À L’ARRÊT SUR LA ROUTE DU LITTORAL.

Où en serait-on aujourd’hui si le projet tram train était maintenu ?

SAINT DENIS AURAIT ÉTÉ DESSERVI PAR LE TRAM TRAIN LE 20 DECEMBRE 2013 SOIT DANS 18 MOIS !

LE CHEF LIEU ETAIT PRIORISÉ DANS LA 1ÈRE PHASE DES TRAVAUX DU TRAM

SELON LE CALENDRIER GENERAL DES TRAVAUX PREVUS PAR LE CONTRAT AVEC LE GROUPEMENT :

1/ AU NIVEAU DES TRAVAUX

– JANVIER 2011 : REALISATION DES OUVRAGES D’ARTS SUR LA POSSESSION, LE PORT EST ET PLATEAU COUILLOUX

– MARS 2012 : CREUSEMENT DES TUNNELS EST, OUEST ET CENTRAL DU MASSIF DE LA MONTAGNE

– AVRIL 2012 : TRAVAUX PLATEFORME VOIE FERREE SUR SAINT-DENIS, LE PORT

– NOVEMBRE 2012 : ACHEVEMENT DES 2 CENTRES DE MAINTENANCES A GILLOT ET DU PORT

2/ AU NIVEAU DE L’EMPLOI

– 3 000 PERSONNES SUR L’ENSEMBLE DU CHANTIER DE 47 KM

– JANVIER 2012 : RECRUTEMENT ET FORMATION DU PERSONNEL A L’EXPLOITATION DU TRAM TRAIN : 800 PERSONNES (CHAUFFEURS DE TRAM, CONTROLEURS, AGENTS TECHNICIENS, ENTRETIEN DU RESEAU, SECRETAIRES, CADRES…)

IMPACT DU PROJET SUR L’ECONOMIE LOCALE ET l’EMPLOI

La réalisation du projet Tram Train aurait eu un impact fort sur l’économie locale et l’emploi, D’ABORD EN PHASE CHANTIER, PUIS EN PHASE EXPLOITATION.

DES ENGAGEMENTS FORTS, GRACE A NOTRE NEGOCIATION, étaient engagés par le GROUPEMENT TRAM’TISS CONCERNANT LE RECOURS AUX ENTREPRISES LOCALES.

En phase travaux, il était prévu d’injecter UN MILLIARD D’EUROS dans l’économie locale, dont LA MOITIE ETAIT CONSACREE A LA SOUS-TRAITANCE.

LA PART RESTANTE CONCERNAIT L’ACHAT ET LA FABRICATION DE MATERIEL N’EXISTANT PAS SUR L’ILE (CAS NOTAMMENT DU MATERIEL ROULANT).

Le chantier permettait la création de 1500 A 2000 EMPLOIS DIRECTS et, à l’instar du dispositif mis en place pour la réalisation du chantier de la route des Tamarins, il était prévu la mise en place d’un plan de formation adapté (la cellule de veille des grands projets existait déjà pour identifier les formations à mettre en place).

BILAN DE L’ABANDON DU TRAM TRAIN PAR DIDIER ROBERT

– 57 M€ POUR LES ETUDES (jetées à la poubelle)

– 17 M€ VERSES AU GROUPEMENT TRAM’TISS AU TITRE DE DEDOMMAGEMENT

– 270 M€ AU TITRE DE L’ALLOCATION CHOMAGE (ARE) avec l’abandon des grands projets entraînant la destruction des 8 000 emplois dans le btp pendant 2 ans

– 57 M€ CHAQUE ANNEE POUR CES 8 000 SANS EMPLOIS EN FIN DE DROIT DE L’ARE AU TITRE DU RSA

– LA PERTE DE 1 MILLIARD D’€ POUR L’ECONOMIE LOCALE

Total : 1, 401 M€ de perte (dont 57M€ qui continuent à courir chaque année pour les bénéficiaires du RSA)

CE BILAN RISQUE DE S’ALOURDIR AVEC LE RECOURS ENTAME PAR LE GROUPEMENT TRAM’TISS QUI RECLAME A LA REGION 10% DU CONTRAT, SOIT LA SOMME DE 170 M€.

C’EST UN CRIME ECONOMIQUE !

Je repasse la parole à Faaïza, elle qui connaît un peu plus, car elle l’a supporté, l’angoisse de l’avenir quand on est au chômage

FAAIZA IBRAHIM

Les chiffres du chômage montrent que les catégories des Réunionnais les plus frappés par le chômage sont les jeunes, les seniors et les femmes.

Les propositions concernant l’emploi ne doivent pas se résumer aux seuls contrats aidés.

Bien sur, pour pallier à l’urgence les contrats aidés vont permettre à un certain nombre de nos concitoyens de retrouver le chemin du travail et de la dignité.

Mais cela ne suffit pas. Il ne faut pas ajouter de la précarité à la précarité.

Il nous revient donc de mettre en œuvre avec l’appui du Gouvernement des propositions Réunionnaises, certes accompagnées par des moyens renforcés de l’Etat – d’où la nécessité d’être en phase dans la majorité présidentielle – mais des propositions qui sont bâties ici par les Réunionnais.

Il ne s’agit pas de caricaturer comme certains le font (« Papa Hollande ») en disant que nous devons compter que sur nous même. C’est de la démagogie.

Nous sommes partie intégrante de la République, c’est d’ailleurs pour cela que nous avons des représentants qui siègent au Parlement qui seront désignés dimanche par les électeurs.

La situation particulière de La Réunion avec toutes ses spécificités doit donc recueillir la solidarité nationale.

Ces moyens renforcés doivent servir à mettre en place des emplois durables dans des secteurs qui sont des atouts ici à La Réunion. C’est le seul moyen de donner une perspective crédible et matérialiser le développement pour chaque concitoyen.

Je suis profondément interpellée lorsque je vois que LADOM recrute des jeunes Réunionnais pour les former et les envoyer en métropole travailler comme chauffeurs, pour la maintenance ou la gestion du tram de la région parisienne. C’est jeunes auraient eu un travail dans leur île si ce projet Tram Train avait été maintenu.

Je repasse la parole à Pierre Vergès

PIERRE VERGÈS
LA REUNION EN PANNE : RESTITUER LES CLEFS DE LA RELANCE ECONOMIQUE POUR PLUS DE COHESION ET DE JUSTICE SOCIALE

Le coup d’arrêt porté aux grands chantiers et la politique d’austérité menée ces 5 dernières années ont provoqué la panne de notre économie qui est frappée pour la 1ere fois depuis plusieurs années par la récession.

Cela se ressent dans toutes les catégories de la population. Aujourd’hui jamais les fins de mois n’ont été aussi difficiles. Il faut donc aujourd’hui un plan sans précédent de relance.

Lequel :

A travers nos engagements, le cœur de notre action est l’emploi. Que ce soit LA RELANCE DES GRANDS CHANTIERS ET LE LOGEMENT, LA LUTTE CONTRE LA VIE CHERE, LE RENFORCEMENT DU LIEN INTERGENERATIONNEL, au delà du service rendu à la population, ce sont aussi des secteurs d’activités qui sont encouragés pour créer de l’emploi durable.

LE PROBLÈME N° 1 : L’EMPLOI

Les chiffres :

AVRIL 2012 : 153.000 PERSONNES AU POLE EMPLOI (soit +8000 personnes en une seule année)

DEPUIS 2007 (SUR LA PRECEDENTE LEGISLATURE) : +5% DE CHOMAGE

Pour atteindre 30% aujourd’hui.

AU NIVEAU EUROPEEN où la situation est jugée très grave la barre des 11% vient d’être franchie dans la zone euro.

L’ESPAGNE est le pays le plus menacé d’Europe avec 24,3%.

ICI A LA REUNION C’EST 30% !

LE CHOMAGE DES JEUNES EN ESPAGNE EST JUGE INSOUTENABLE AVEC 1 JEUNE SUR 2 AU CHOMAGE. ICI C’EST 60%.

Alors que la France vient de franchir la barre des 10% de chômage, ce matin le Ministre Michel Sapin dans une interview au journal les Echos a lancé l’alerte générale en déclenchant une offensive contre le chômage à travers des annonces d’un plan pour l’emploi. Avec 30% ici à La Réunion l’alerte générale est dépassée depuis longtemps.

Comment nous en sommes arrivé là en quelques années ?

1200 EMPLOYEURS ONT DISPARU DANS LE BTP CE QUI REPRESENTENT -8000 EMPLOYES.

500 DANS LE PHOTOVOLTAÏQUE,

À CELA IL FAUT AJOUTER LES EFFETS INDUITS pour les

COMMERÇANTS QUI SUBISSENT LE RALENTISSEMENT de la consommation, des

ARTISANS QUI SONT IMPACTES par la baisse dans la construction et les travaux publics, …les restrictions de personnel et les conditions d’embauche sont en berne actuellement.

Et pourtant chaque année environ 7000 personnes viennent s’ajouter à celles et ceux en recherche d’emplois.

26000 SENIORS AU POLE EMPLOI

LE PLAN D’URGENCE POUR L’EMPLOI : 50. 000 EMPLOIS SUR 5 ANS (10.000/AN)

D’ABORD SECURISER L’ACTIVITE ECONOMIQUE

LOI DE PROGRAMMATION POUR LES GRANDS INVESTISSEMENTS : planification, pour savoir où l’on va, des travaux et des moyens pour la relance du tram train mais aussi pour les grands chantiers nécessaires pour réinscrire La Réunion dans le développement

1°- RELANCE DES GRANDS CHANTIERS ET DU LOGEMENT : 8000 emplois dans le BTP (relance du tram train et du logement notamment)

2°- RENFORCEMENT DU SERVICE PUBLIC pour faire face au retard et à la progression des besoins sous l’effet de la démographie, avec recrutement basé sur la priorité à l’emploi pour les résidents réunionnais où les réunionnais partis hors de La Réunion

3°- AGRICULTURE : pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire

4°- SERVICES A LA PERSONNE : 6700 emplois à venir d’ici 2020 pour répondre aux besoins du vieillissement de la population

5°- GRAND SERVICE DE L’ENVIRONNEMENT / DEVELOPPEMENT DURABLE – relance des énergies renouvelables pour redonner à La Réunion son ambition d’île verte 100% autonome en énergie propre et non dépendante de l’extérieur pour l’approvisionnement de son énergie à l’heure où le baril de pétrole ne cesse de croitre.

6°- CONTRATS AIDES

TRANSPARENCE DANS LES CONTRATS AIDES : pour éviter de succomber à la tentation de l’électoralisme qui au final dessert celui qui a obtenu un petit contrat et au bout du compte après les élections se voit remercier.

LES BENEFICIAIRES DOIVENT ETRE ASSOCIES A L’ATTRIBUTION PAR LES COMITES DE QUARTIERS.

SEULS LES CRITERES PROFESSIONNELS, FAMILIAUX ET SOCIAUX DOIVENT INTERVENIR.

En réaffirmant la nécessité de partager entre les acteurs publics et privés la même orientation de privilégier le recrutement local. C’est aujourd’hui un impératif absolu.

Paroles de militants

Ci après des extraits de Témoignages où sont parus les articles de notre camarade Jean Fabrice Nativel : les témoignages des militants qui font la vie de la campagne sur St Denis.

TÉMOIGNAGES DE MILITANT À SAINT-DENIS PORTRAIT DE MDALLAH OUMAIDI DIT “VIJO” (BAS DE LA RIVIERE À SAINT-DENIS)
« Avec Pierre Vergès, faire avancer de vrais projets pour La Réunion ! »
7 juin 2012

De plus en plus de militants, sympathisants et citoyens qui militent pour la vie associative, sportive et culturelle de Saint-Denis rejoignent et soutiennent Pierre Vergès dans la campagne de ces Législatives. Mdallah OumaiDi dit “Vijo” s’active depuis plusieurs semaines notamment dans le quartier du Bas de la Riviere pour expliquer et diffuser le programme et le contrat passé entre le président de la République François Hollande et La Réunion. Il informe la population dionysienne et notamment ceux de sa communauté sur les valeurs défendues par le candidat du PCR à Saint-Denis et appelle à la mobilisation pour sa victoire dimanche.

Quel est le message que vous voulez faire passer à l’occasion de ces élections législatives ?



Le message que je veux faire passer c’est d’appeler tous les électeurs à élire Pierre Vergès, car parmi les élus qui se sont exprimés, c’est M. Vergès qui m’a montrée par rapport a ses engagements, sa personnalité, qu’il peut faire de nombreuses choses. Il est proche des gens, il a l’expérience et la capacité de réaliser des projets et de les suivre jusqu’au bout. En tant que jeune Mahorais qui habite à La Réunion, je me sens chez moi parce que je suis citoyen français et je me suis inséré à La Réunion, je me sens maintenant Réunionnais. Il faut que je me mette au service du pays pour améliorer les conditions de vie et l’épanouissement de tous. J’attire l’attention des jeunes et notamment des jeunes Mahorais en leur disant que c’est la, où l’on vit qu’il faut faire bouger les choses. Nous sommes installés ici, c’est ici notre destin avec tous les Réunionnais, ensemble.
Lorsque j’ai rencontré et discuté avec Pierre Vergès ce qui m’a plu, c’est son écoute et son soutien dans ma démarche de création d’une association pour venir en aide aux Mahorais, pour les aider dans leur insertion sociale, les aider dans les démarches administratives, etc. C’est le seul qui a pris ses engagements et qui nous a appuyés, il ne nous fait pas de fausses promesses, mais nous a accueillis à la Case citoyenne et nous accompagne dans notre démarche.
Je voulais dire aussi que quand je suis arrivé à La Réunion, j’ai ressenti parfois de l’exclusion par rapport à mes origines, mais avec Pierre Vergès et ses camarades à Saint-Denis je me suis senti, et accueilli comme un Réunionnais et comme un frère, c’est ça le plus important !
Quel regard portez-vous sur le programme et les projets défendus par Pierre Vergès ?




Comparé aux autres candidats, je dirais que Pierre Vergès ne fait pas comme les autres comme j’ai pu voir ici ou ailleurs. Comme beaucoup d’amis me disent sur le terrain à Saint-Denis, on observe très souvent des candidats qui distribuent des cadeaux, achètent à manger, à boire, donnent des petits contrats pour obtenir des voix. Je ne tolère pas cela, on n’achète pas les gens. Il faut dire la vérité et aider les gens à comprendre la situation dans laquelle on vit et les vrais projets à long terme, les idées, les orientations. Lorsqu’un candidat est venu me voir et m’a proposé de l’argent et un travail si je venais avec lui, mais uniquement après les élections, j’ai refusé. Car ces promesses se sont des mensonges. M. Vergès lui, il n’achète pas les gens. Ce sont ses propositions, ses projets comme le tram-train, c’est ça qui est important, l’affaire est claire. C’est cela que l’on veut ! Ce que je trouve aussi bien c’est sa présence et la présence de ses camarades à la permanence de la Case Citoyenne, pour nous accompagner. Je veux dire aux Mahorais de ne pas suivre la démagogie des autres et se faire accepter pour une bouchée de pain, de tomber dans le panneau des politiques qui veulent nous acheter. Il faut voter Pierre Vergès à Saint-Denis pour faire la politique autrement dans le respect

VIE DE CAMPAGNE : MOBILISATION DES JEUNES DE LA SECTION PCR DE SAINT-DENIS
Ambiance à Saint-Denis
29 mai 2012


Les militants de la Section PCR de Saint-Denis s’activent nuit et jour pour populariser dans la capitale les projets du Parti contenus dans le contrat conclu entre François Hollande et La Réunion, soutenu par Pierre Vergès et sa suppléante, Faiza Ibrahim.

Parole de jeune militant : Aboudou Omar (28 ans)

Une équipe de jeunes communistes et sympathisants anime joyeusement et dans la fraternité de lutte la permanence de campagne de Pierre Vergès. Pour Omar, qui a rejoint l’équipe il y a un mois, ce qui le motive, c’est l’esprit de fraternité et de camaraderie de l’équipe. « Ici, tout le monde est égal, on est des frères, il n’y a pas de chef, il y a un grand frère certes, notre camarade Pierre Vergès, mais nous sommes soudés ». Dans les idées et projets défendus par le candidat, Omar Aboudou se sent motivé par les idées d’égalité et de solidarité prônées par le candidat et la candidate suppléante. « Il y a trop d’inégalités dans cette société réunionnaise. En Pierre Vergès, je vois un candidat qui, dans ses propositions et dans ses projets, va rétablir la solidarité et une meilleure égalité entre Réunionnais ».

PORTRAIT : SULLY KEPLER SECTION PCR DE SAINT-DENIS
Militant de sang !
ELECTIONS LÉGISLATIVES – CIRCONSCRIPTION 6
30 mai 2012 Jean Fabrice NATIVEL


Sully, vous êtes à combien de campagnes ?
Mon engagement au sein du PCR date de 1970. C’est ni plus ni moins, l’année de ma naissance. Mes parents dont ma mère Marguerite soutenaient ce parti édifié dans un esprit réunionnais afin de défendre les intérêts de notre pays.
Un Parti réunionnais
Qu’entendez-vous par « défendre les intérêts de notre pays » ?
Chaque jour, je m’informe de la situation de l’île par le biais de la presse, entre autres, ou de discussions. Force est de relever une situation critique : un nombre important de chômeurs, un nombre conséquent d’illettrés, un manque criant de logements, la cherté de la vie, etc. Des propositions sont faites par notre Parti afin d’en sortir.
Une force de propositions
Quelles sont ces propositions ?
Il y a eu en son temps le Plan de survie où l’on suggérait déjà le développement des énergies renouvelables. Notre Parti à ce sujet est avant-gardiste. Plus récemment, on a impulsé l’idée de créer 2 grands services d’intérêts publics : l’un voué à l’environnement et l’autre au social. Dans ces secteurs, tant reste à faire : l’entretien des ravines, des fronts de mer et l’aide à la personne âgée, le concours aux devoirs à titre d’exemple. Ils sont des gisements d’emplois, qu’attend-on pour les mettre en place. Qui plus est, cela répond à des besoins.
Le changement
Qu’attendez-vous de cette élection ?
En fait, les personnes présentes tous les jours à diverses activités militantes (accueil et orientation du public, collage des affiches, distribution de tracts, etc.) veulent un vrai changement. On apporte notre soutien à Pierre Vergès et Faaïza Ibrahim car leur projet est réaliste.
50.000 emplois à réaliser sur 5 ans
Vous pouvez nous en dire un peu plus ?
Ils se sont engagés en priorité à réaliser un Plan d’urgence c’est-à-dire 50.000 emplois à réaliser sur 5 ans afin de lutter contre le chômage des jeunes ; en finir avec une gestion clientéliste en demandant à l’Etat de gérer l’attribution des contrats dans la transparence en lien avec les comités de quartiers avec équité ; la programmation pour prioriser le logement social, c’est une manière de relancer l’activité économique donc des emplois ; encadrer une liste de prix de première nécessité… Il est vrai qu’à ce sujet malgré des annonces de lendemain meilleur, on déchante. Notre Parti s’occupe réellement de nos problèmes. Problèmes qui ne nous sont pas propres.
Des équipes polyvalentes et solidaires
Expliquez-nous votre rôle au sein de cette campagne ?
On a mis en place des équipes polyvalentes afin de répondre aux sollicitations quotidiennes. Bien que chacun d’entre nous ait une mission à accomplir, il n’empêche que l’on est solidaire entre nous. Il arrive que l’on se relaie à l’affichage, l’accueil des citoyens à la case, entre autres. Avec une équipe, on sillonne les rues de Saint-Denis tant à diffuser les tracts dans les boîtes aux lettres, qu’à les donner main à main. Sans compter, le remplacement régulier des affiches sur les panneaux. On est disponible pour notre Parti.
« Disponibles pour notre Parti »
Vous êtes à combien de campagnes ?
D’une manière ou d’une autre, je suis de toutes les échéances électorales : municipales, cantonales, régionales, législatives. Et même lorsque pour des raisons professionnelles, j’étais hors du département, j’étais de tout cœur avec les équipes.
De toutes les élections
Qu’est-ce qui vous relie au PCR ?
Ces valeurs en particulier ! La fraternité, cet état d’esprit me plaît. En effet, dans les moments faciles et difficiles, on se soutient. Rien n’est acquis pour nous ! Cette solidarité aussi envers les peuples comme les Chagossiens, les femmes victimes de violence conjugales, les désœuvrés, les peuples en luttes, les opprimés, etc. Et cette détermination à mettre La Réunion an lèr. J’allais oublier, on a été auprès de la population de l’Afrique du Sud à l’heure de l’apartheid.
Sully Kepler compose cette grande famille qu’est le PCR. Comme lui, il souhaite que toutes les Réunionnaises et les Réunionnais puissent dès à présent bénéficier des conditions de vie digne. Il ne peut concevoir qu’aujourd’hui, on trime pour subvenir aux élémentaires. Il sait qu’un autre monde est possible avec le changement.

ANNICK
Militante de cœur !
5 juin 2012 Jean Fabrice NATIVEL


Elle distille la bonne humeur au sein de l’équipe de campagne portant la candidature de Pierre Vergès et de Faïza Ibrahim dans la 1ère circonscription. Elle, c’est Annick. Rencontre.

Parmi l’équipe de campagne, il y a Annick ! Au fait, quel est votre rôle ? 
 Depuis un mois, j’ai rejoint les bénévoles de la campagne. Du lundi au dimanche, je mijote selon les jours — bons — les kari, prépare les tracts avant leur diffusion et les courriers. Avec Corinne, Sully, Dominique, Claudine, nous nous rendons dans les écarts de Saint-Denis entre autres pour coller les affiches, remettre en personne ou dans les boîtes aux lettres les tracts.
Bénévole avec Corinne, Sully, Dominique, Claudine…
Vous avez rencontré des personnes, que vous disent-elles ?


Elles me disent vouloir le changement. Vu la situation locale alarmante, des actions concrètes doivent être entreprises pour la création d’emplois — en particulier vis-à-vis des jeunes. Mais aussi envers les personnes âgées avec plus d’aides à domicile, d’accompagnements dans leurs démarches, etc.
Quel est votre sentiment sur cette élection ?


Elle se joue dans une bonne ambiance. Nous sommes tous informés des lignes des programmes des uns et des autres. Les attentes de la population sont grandes. Elle ne veut plus entendre parler de promesses, notamment d’embauches. Elle souhaite des élus responsables, disponibles et qui s’engagent dignement et fermement dans l’intérêt général.
Les séniors aussi !
Sur quel volet souhaiteriez-vous des actes concrets ?


Outre l’emploi qui pour moi reste la priorité des priorités, je veux que l’on accorde un intérêt sincère à la situation des séniors. Parmi eux, nombreux veulent retravailler et même fonder une entreprise. Des dispositifs existent, les faire connaître ou en activer d’autres reste crucial.
Voulez-vous partager autre chose qui vous tient à cœur ?


La famille ! Ma mère et mon père m’ont transmis des valeurs de solidarité, d’amitié, de concorde… Vous savez, lorsque je cuisine, j’ai toujours une pensée pour tous ces êtres humains qui tous les jours ne mangent pas à leur faim. Je suis solidaire de ceux qui aujourd’hui de par le monde luttent pour la liberté, la démocratie.
Sincérité et persévérance pour le peuple
Qu’attendez-vous d’un(e) politicien(ne) ?


S’il est une qualité que j’apprécie, c’est la sincérité. J’attends de lui ou d’elle le respect de sa parole. Qu’il rencontre régulièrement les citoyens afin de les informer de l’avancée des projets, et ce, par des supports divers (mail, Facebook, blog, lettres, réunions, etc.).
Dites-nous ce qui vous lie au PCR ?


Ma famille et surtout Aurélien, mon grand-père, me lient à ce Parti. Il habite toujours Saint-Denis, il est âgé de 96 ans. Malgré son âge, il se tient informé des projets orchestrés par cette organisation pour le bien général. Il est et restera communiste.
Annick, malgré ses obligations familiales, trouve chaque jour un temps pour militer avec ses camarades. Lorsqu’elle prête son concours à une action, elle va jusqu’au bout. Il en va de même pour ces législatives.

ROUBANI OUSSENI, MILITANT DANS LA 1ÈRE CIRCONSCRIPTION
Avec les jeunes !
6 juin 2012 Jean Fabrice NATIVEL


S’il est un militant à la Section PCR de Saint-Denis qui ne passe pas inaperçu, c’est Roubani Ousseni. En bus, son carton rempli de tracts entre les bras, il milite pour ces législatives sans compter ses heures.

Vous présidez une association, nous aimerions en savoir un peu plus sur ces activités.


En 2008, nous avons créé une association afin d’aider toutes les personnes qui rencontrent des difficultés pour se loger, effectuer les démarches administratives… Suivant les situations, nous avons des interprètes. Nous aidons aussi les jeunes dans leur parcours d’étudiants.
Une aide pour tous
Vous rencontrez régulièrement les Mahorais, les Comoriens, que vous disent-ils ?


Ils me parlent de leurs soucis quotidiens. Je leur dis de faire preuve de respect. Pour moi, il n’y a ni homme noir, ni homme blanc, il y a tout simplement des hommes. C’est le message que je fais passer là où je me trouve. J’œuvre pour une société harmonieuse sans distinction de race, ni de couleur.
« Il y a tout simplement des hommes »

Aujourd’hui, quelle est votre préoccupation ?


Le logement est ma priorité ! Notre association milite pour que les plus nécessiteux d’entre nous aient accès à un logement social et digne. En effet, nous sommes nombreux à louer des logements à des privés. Même si nous percevons des allocations diverses, il n’empêche que nous avons des factures à payer comme toutes les personnes.
De grandes responsabilités
Brièvement, parlez-nous du rôle des parents.


Leurs responsabilités sont grandes. Le père veille à l’éducation des enfants, c’est-à-dire à leurs droits et devoirs. La mère cuisine et transmet aux marmailles le savoir-faire culinaire notamment. Si elle connaît lire, elle les aide dans leurs devoirs.
Une nourriture simple
De quoi se compose votre nourriture ?


Le matin, on prend du pain, beurre, thé. Le midi comme le soir, les ingrédients de base sont le manioc et les bananes, que nous cuisons, quand nous pouvons, au feu de bois. Le soir, c’est du riz. Nous les agrémentons soit de poissons, ou de viandes de cabri, de bœuf ou d’ailes de poulet. A l’occasion de l’Aïd, nous nous retrouvons autour d’un festin familial après un instant de prière à la mosquée.
Et la jeunesse mahoraise, confiez-nous quelques mots sur elle.


Leur avenir est incertain ! Beaucoup de jeunes se retrouvent dans la rue. Ils sont livrés à eux-mêmes, n’ont pas de repères. Je compte fonder une association afin de les aider dans leurs parcours professionnels — emploi, formation —, etc. C’est pour cela que je me suis engagé aux côtés de Pierre Vergès.
Ce premier rendez-vous sera suivi d’autres. Roubani Ousseni sera notre guide en particulier auprès des Mahorais.

TRIBUNE LIBRE DE PIERRE VERGÈS : PRISE EN CHARGE DE LA DEPENDANCE, LE DEFI HUMAIN – UN ENJEU DE SOCIÉTÉ


La progression démographique pose avec une acuité particulière à La Réunion, la question de la prise en charge de la dépendance de nos ainés.

La plus grande précarisation de la société réunionnaise (avec la majorité des personnes âgées au minimum vieillesse) pose aussi la question des moyens qui seront à déployer pour assurer un traitement digne des personnes âgées dans les années et décennies à venir.

L’alerte rouge est déjà déclenchée car si l’on continue au fil de l’eau d’ici 2014 (soit au prochain mandat) : un conseil général sur 2 sera en cessation de paiement sur cette ligne budgétaire.

Les causes de la perte d’autonomie : le vieillissement mais aussi la pénibilité des conditions de travail

A La Réunion : 14.000 personnes sont dépendantes. La prévalence de la dépendance est plus forte ici à La Réunion. L’autre caractéristique de La Réunion : une entrée plus précoce dans la dépendance.

C’est principalement l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) qui prend en charge la perte d’autonomie des personnes âgées. C’est le Conseil Général qui est compétent. Cette dépense de solidarité est une obligation légale découlant des lois de décentralisation. L’Etat assure donc le transfert des moyens nécessaires pour assumer cette obligation (ressource : Caisse Nationale de Solidarité Pour l’Autonomie – CNSA).

Il y a 12.152 bénéficiaires de l’APA à La Réunion. Ce qui représente une dépense moyenne de 75 M€ par an (référence 2010). Le problème est que le Conseil General n’a perçu que 40 M€ sur le même exercice. Depuis 2002, le déficit de compensation est évalué à 196 M€ (en cumul). Sans compter le déficit lié au RMI et désormais RSA, transfert de TOS,…

Ce qui est inquiétant c’est la progression de ces dépenses sous le poids du vieillissement de la population : les +60 ans vont doubler d’ici 2030 (250.000 personnes). On évalue à environ 29.000 le nombre de personnes dépendantes en 2030. Une progression supérieure de 4 points par rapport au national. Sur ce scénario, la charge nette pour le Conseil General pourrait atteindre 116 Millions annuels en 2020.

Au niveau national, c’est donc un problème qui est bien pris en compte. Le précèdent gouvernement en avait même fait une promesse de campagne en proposant une grande réforme de la dépendance. Heureusement que cette réforme n’a pas vu le jour car elle menaçait fortement la solidarité qui est due aux personnes agées (privatisation par un système assurantiel, recours sur succession, non prise en charge du GIR 4 – l’échelon de dépendance le plus faible) …

La nécessité de réformer est une évidence partagée de façon unanime.

Le rôle du législateur sera crucial aux côtés du nouveau Gouvernement pour réformer la prise en charge de la dépendance dans la défense des principes de solidarité et de prise en compte des conditions sociales des bénéficiaires.

– Le candidat François Hollande s’était engagé à mettre en place une loi cadre sur la dépendance
– Dans le cadre d’un nouvel acte de décentralisation soutenu par François Hollande, il est essentiel que la situation financière des Départements soit prise en considération avec un juste transfert de compensation afin de permettre la pérennité de la prise en charge notamment au service des plus vulnérables.

La dépendance : des emplois à la clef,…

L’autre enjeu est l’activité générée dans le secteur des services à la personne. Compte tenu des perspectives ouvertes par les soins aux personnes âgées, un véritable secteur d’activités et d’emplois s’est développé. C’est même ce que l’on appelle un secteur d’avenir.

A La Réunion : 6700 emplois nouveaux sont prévus d’ici 2020. C’est un enjeu essentiel en terme d’emplois.

…mais le secteur des Services à la Personne doit être sécurisé

Le naufrage de l’ARAST a recomposé le marché. De nombreuses structures associatives, privées… ont vu le jour. La fragilité du système est l’une des faiblesses à combattre. C’est la vocation du GIP SAP que le Conseil General a lancé au lendemain de l’ARAST.

Pour éviter à tout jamais un nouvel ARAST. 3 ans après, le bilan de cet outil ne semble pas permettre de garantir des mécanismes de sauvegarde des outils économiques destinés à offrir la main d’œuvre nécessaire pour le traitement des personnes âgées à domicile.

Le dernier exemple en date : Proxim services (600 emplois menacés, 4500 bénéficiaires). 2 raisons majeures : la fin de l’exonération de charges patronales sur les SAP en 2010: 28% d’abattement sur l’encadrement (plafond SMIC) annulé : ce qui représente une charge supplémentaire non anticipée pour ces structures dès 2011 (qui peut représenter plusieurs centaines de milliers d’€ par an). L’autre raison est la non application par le Conseil General de l’arrêté ministériel qui fixe chaque année la hausse du tarif horaire du SAP (environ 2% par an). Le Conseil Général n’a pas augmenté son tarif depuis 2009 : actuellement de 17, 59€ ce tarif sera augmenté au 1er juin à 18€. Mais sans rétroactivité.

Les dirigeants des structures ne sont pas exonérés d’erreur de gestion ou de charges trop fortes liés à des couts de structure importants : nombre d’antennes, poids de l’encadrement, c’est la vocation du GIP SAP qui doit intervenir comme un organisme d’accompagnement pour veiller à la bonne gestion du secteur.

Un dispositif incitatif pour relancer le secteur et sécuriser les structures qui existent est nécessaire. Les bénéficiaires de ces structures, c’est à dire les personnes âgées, tout comme les salariés qui chaque jour leur apportent les soins, méritent d’être sécurisés.

Pierre Vergès, le 04 juin 2012

Comité Jeunesse Citoyenne de St Denis avec Pierre Vergès « Demain dès Maintenant »

Les jeunes ont décidé de se mobiliser et de s’engager dans le débat public à travers une démarche qui se veut citoyenne. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des échéances électorales prochaines. Elle répond à la volonté du candidat Pierre Vergès, soutenu par ce comité de soutien des jeunes dionysiens de travailler de façon collective en donnant à chacun la possibilité d’apporter sa contribution et sa vision pour construire La Réunion de demain.

Conscients des enjeux qui se dessinent pour La Réunion et de l’importance des rendez vous électoraux qui arrivent, parce que leur avenir se joue aujourd’hui, les jeunes qui forment ce comité de la jeunesse citoyenne de St Denis, considèrent le choix qu’ils auront à faire comme déterminant. « Demain dès Maintenant ».

Chaque jeune Réunionnais à l’heure actuelle voit son avenir d’une manière incertaine. Compte tenu de la situation économique et sociale, même ceux qui arrivent à un haut niveau d’études n’ont pas tous la perspective de trouver du travail dans leur île et de construire leur projet de vie.

Pourtant, avec une dynamique démographique positive, les jeunes forment une part importante de la population Réunionnaise. C’est une force pour un pays d’avoir une population jeune. C’est donc un atout qu’il faut considérer, l’avenir de La Réunion doit se construire avec les forces vives de la jeunesse. Une jeunesse engagée autour d’un projet concret de développement qui nous permettra de retrouver les conditions de la confiance en l’avenir pour entreprendre et participer à la dynamique de développement.

A travers la contribution de ces jeunes c’est leur vision du projet pour St Denis et leurs préoccupations qui doivent d’ailleurs rejoindre celles de bon nombre de Jeunes Réunionnais qui ont été présentées ce mercredi 30 mai à la presse.

Béatrice Leperlier est intervenue sur la question prioritaire de l’emploi, de la relance inévitable du tram train, des grands secteurs de développement et du non cumul des mandats. elle a ainsi exposé les raisons pour les lesquelles elle soutient Pierre Vergès sur St Denis. Olivier est intervenu sur le sens de la citoyenneté à retrouver auprès des jeunes qui sont trop souvent décus et se sentent abandonnés des politiques.Redonner la parole aux jeunes. Jean Fabrice sur le sens de son engagement auprès du PCR et de Pierre Vergès. Omar sur sa propre expérience où de nombreux jeunes se reconnaissent, Assad également, comme Aicha et Atoya… les extraits de leurs interventions plus tard en vidéo.

Les jeunes s’engagent, ils soutiennent Pierre Vergès et sa suppléante Faaïza Ibrahim, représentante d’une jeunesse militante engagée !

SAINT-DENIS, VILLE UNIVERSITAIRE : Une ardente obligation

La Contribution de Pierre VERGES adressée aux candidats à l’élection à la Présidence de l’Université et à la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Avec une population étudiante de 15.000 personnes, on peut dire que Saint-Denis, chef lieu administratif de La Réunion, est aussi une « ville universitaire ». C’est un atout considérable pour une ville comme St Denis.

Les origines de l’institution universitaire réunionnaise sont relativement anciennes puisqu’elles remontent à l’avant-guerre, avec l’implantation d’une Ecole de Droit à Saint-Denis. Par la suite, dans la lignée de la départementalisation, aux débuts des années soixante, fut créé le Centre Universitaire de La Réunion, à l’époque intégré dans l’Université et l’Académie d’Aix-Marseille. Enfin en 1984, le Centre Universitaire fut érigé en université de plein exercice et en « Université Française de l’Océan Indien ».

Au terme de quatre décennies de croissance et de transformations structurelles décisives, l’Université de La Réunion est parvenue à remplir sa mission de recherche et de formation, souvent au prix de vives difficultés. Elle a réussi à acquérir une notoriété à la fois nationale et internationale, malgré sa situation périphérique. A cet égard, l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) a émis des avis laudatifs sur les activités de l’établissement dans ses récents rapports.

Surtout, l’établissement a fait face à la lame de fond démographique qui a entraîné une forte croissance de la population étudiante (4200 inscrits en 1984, plus de 15.000 en 2011). Le développement de l’Université de La Réunion a déjà permis à plusieurs générations de jeunes Réunionnaises et Réunionnais d’accéder à une formation supérieure et ainsi de saisir « l’ascenseur social » pour une insertion professionnelle et sociale réussie.

La situation sociale de La Réunion doit être prise en considération dans les orientations prises en matière d’éducation et d’enseignement supérieur. Si une partie des étudiants Réunionnais ont la possibilité de poursuivre leurs études en mobilité, bon nombre ont la volonté et démontrent un acharnement à réussir leurs études, mais n’ont pas financièrement les moyens de se former à l’extérieur. C’est là toute l’importance de disposer d’un pôle universitaire performant qui offre un niveau de qualification reconnu pour les jeunes Réunionnais, mais aussi ayant vocation à rayonner dans la zone Océan Indien par des échanges entre étudiants de la zone.

L’Université de La Réunion est en ce sens un outil essentiel du développement de La Réunion.

Son ambition, son envergure et son rayonnement, auront un rôle décisif dans l’émergence des prochaines générations de dirigeants Réunionnais.

A l’heure où l’on parle de recrutement local, force est de constater que des progrès considérables ont été accomplis pour fournir des compétences locales. Cet effort doit être amplifié pour véritablement offrir toutes les chances de réussite et d’accès à l’emploi à responsabilité pour les Réunionnais, ceux qui feront le choix de s’investir ici à La Réunion pour contribuer au développement de leur pays.

Certaines évolutions récentes sont de nature à susciter de vives inquiétudes. En effet, en synchronie avec de nombreux établissements métropolitains mais probablement avec une plus grande acuité, l’Université de La Réunion affronte actuellement une situation financière périlleuse, caractérisée par une stagnation, voire une diminution de ses moyens, alors même que ses effectifs continueront à fortement augmenter, pour atteindre 20.000 étudiants d’ici quelques années.

Il est paradoxal que cette situation préoccupante n’attire pas davantage l’attention des élus de gauche comme de droite.

Certes, l’Université de La Réunion n’est pas un cas isolé. Conséquence de la politique calamiteuse de l’ancien gouvernement, nombre d’universités françaises s’enfoncent dans une crise financière dramatique.

Actuellement, trente établissements d’enseignement supérieur connaissent de sévères difficultés financières, dont onze sont en situation de quasi-faillite et par conséquent soumis à la tutelle des Recteurs-Chanceliers : Paris VI « Pierre et Marie Curie » ; Ecole Normale Supérieure de Cachan ; Paris XIII Villetaneuse; Université de Nice Sophia Antipolis ; Bordeaux III ; Limoges ; INSA Rouen; Bretagne Sud ; Pau ; Nantes…

Quant aux universités d’Outre-mer, leur dérive financière est particulièrement inquiétante bien qu’elles n’aient pas encore accédé aux « compétences élargies prévues » par la loi dite LRU. A cet égard, symptôme d’une crise financière majeure, le Conseil d’Administration de l’Université de La Réunion a refusé de voter le budget prévisionnel afférent à l’année 2012.

Dans une lettre ferme et argumentée adressée en Février 2012 à François HOLLANDE, Madame Anne FRAISSE, Présidente de l’Université Paul Valéry de Montpellier et Vice-présidente de la Conférence des Présidents d’Universités, fustige le « marketing de l’excellence et de l’autonomie » déployé par l’ancien gouvernement et auquel pourrait succomber le nouveau ministère.

Elle interpellait le candidat et futur Président de la République en ces termes : « Avez-vous réalisé ce que veulent dire réellement Autonomie des universités et investissements d’avenir pour ne parler que de ces deux mesures ? »

Développons plus avant les arguments de la Présidente FRAISSE auxquels souscrivent des milliers d’universitaires dans le cadre du mouvement « Sauvons l’Université ».

1) L’Autonomie des universités : une duperie dangereuse

Comment peut-on croire que les universités sont autonomes quand elles doivent maintenant obtenir l’accord préalable de l’Etat pour voter leur budget alors que ce contrôle était exercé a posteriori lorsqu’elles n’étaient pas autonomes ? Comment croire un instant que les universités sont autonomes lorsque les crédits de fonctionnement sont supprimés au profit de financements « sur projets » qui font d’elles des prestataires de service d’une politique définie par d’autres ?

Sous couvert de « responsabilités », les universités sont victimes, comme les collectivités territoriales, d’un transfert de charges sans transfert de moyens. La masse salariale est sous-estimée, les prestations sociales forfaitisées à des taux inférieurs à leur coût réel et de nouvelles charges sont imposées.

Les universités, autonomes mais sous tutelle, en sont réduites, malgré des sous-encadrements pédagogiques et administratifs avérés, à réduire les postes offerts, à fermer des filières, à réduire les heures de cours, à diminuer leurs investissements et inéluctablement à augmenter les droits d’inscription.

2) Les investissements d’avenir : une politique absurde

Le regroupement en pôles de recherche et d’enseignement supérieur puis les fusions d’universités, essentiellement pour satisfaire à des impératifs de ranking dans des classements internationaux au demeurant fort contestés, sont intervenus d’une manière brutale et précipitée.

Les effets sélectifs et discriminatoires du système se trouvent aggravés par l’invention des hiérarchies « d’excellence » entre les établissements, afin de pouvoir notamment accéder aux ressources du « grand emprunt ». Ces « établissements et pôles d’excellence » ont été notoirement identifiés par des proches de l’ancien président de la République.

A ce jour, huit « sites ou initiatives d’excellence » ont été sélectionnés et bénéficient à ce titre d’une forte croissance de moyens humains et financiers : Strasbourg, Bordeaux, Paris Sciences et Lettres, Sorbonne Université, Sorbonne Paris Cité, Saclay, Toulouse, Aix-Marseille.

Ces « sites d’excellence » bénéficient d’un financement promotionnel de 7,7 milliards d’euros sur le fondement du « grand emprunt ».

La philosophie du système est simple : exacerber les rivalités et renforcer une concurrence imparfaite au profit exclusif des plus puissants ; spolier les pauvres et abonder les riches ; sacrifier les « petites universités » au nom de l’excellence et par conséquent diminuer leurs moyens.

Et cela, sans parler de la disparition des IUFM et de la destruction du dispositif de la formation des maîtres.

Comme le note avec pertinence la Présidente FRAISSE, « le système est gangréné dès l’origine : il remplace des financements récurrents destinés à assurer les missions fondamentales des universités
par des appels à projets épuisants et réducteurs et surtout il crée des injustices et des déséquilibres ».

Dans ce contexte, les universités « périphériques » de l’Outre-mer se trouvent exposées aux risques d’une marginalisation accrue qui pourrait conduire à un véritable naufrage.

Nous voudrions à cet égard citer un exemple significatif.

- En janvier 2012, les trois universités d’Aix-Marseille ont fusionné pour constituer une université unique de dimension gigantesque avec 70.000 étudiants et un budget de 630 millions d’euros accru d’une dotation additionnelle de 300 millions d’euros au titre des « initiatives d’excellence ». Cela signifie une dotation budgétaire globale annuelle de 12.000 euros par étudiant.
– Par contraste, la petite « université périphérique » de La Réunion, qui compte néanmoins 15.000 étudiants, ne dispose que d’une dotation budgétaire globale annuelle de 6000 euros par étudiant, alors même qu’elle supporte des surcoûts élevés du fait de son éloignement.

12.000 euros pour un étudiant aixois ou marseillais, 6.000 euros pour un étudiant réunionnais…un écart qui pourrait encore s’amplifier…

Ces chiffres sont suffisamment éloquents : l’étudiant réunionnais n’a pas droit à la parité et encore moins à l’égalité des chances. Il est donc « capitis diminutio ».

Si des universités telles que Montpellier, Paris IV ou Paris-Créteil craignent pour leur avenir, si des universités aussi prestigieuses que Paris VI « Pierre et Marie Curie », Nice Sophia Antipolis ou Normale Sup. Cachan sont en cessation de paiement, qu’adviendra-t-il des universités ultrapériphériques de l’Outre-mer ?

L’enjeu est capital pour Saint-Denis, notre ville, puisque l’université représente le premier établissement de la cité par son étendue et ses effectifs. L’enjeu est aussi capital pour toute La Réunion.

Saint-Denis doit défendre une vocation universitaire de nature à assurer son rayonnement social, économique et culturel vis-à-vis de la France, vis-à-vis de Europe et dans l’Océan indien.

L’étudiant réunionnais ne doit en aucun devenir un simulacre anthropologique dans une université menacée d’asphyxie par manque de moyens. Le jeune réunionnais a droit une formation performante conforme aux normes et standards européens.

Favoriser la « préférence régionale » en matière d’emploi n’aurait aucun sens si l’université ne pouvait plus remplir sa mission.

Le nouveau gouvernement ne peut l’ignorer, et nous comptons sur sa détermination et celle du futur dirigeant de l’Université de La Réunion pour apporter les réponses appropriées. Il est du devoir des élus d’être vigilants à cet égard, compte tenu de la persistance de graves ambigüités.

Rompre avec les orientations perverses de l’ancien gouvernement et doter l’Université de La Réunion des moyens nécessaires à sa croissance et à son développement constituent une ardente obligation.

Il en va de l’avenir de la jeunesse réunionnaise qui a droit, au même titre que la jeunesse métropolitaine, à l’ascenseur social que représente une formation universitaire diversifiée et de qualité.

Il en va aussi de l’avenir de la francophonie et du rayonnement culturel et scientifique de la France dans le vaste Océan indien.

Législatives, un impératif : élire 7 députés issus de la majorité présidentielle


Retour sur la Conférence de Presse de la direction du Parti Communiste Réunionnais mardi 22 mai 2012 (Paul Vergès et Elie Hoarau)

Le choix est désormais clair pour ces élections législatives. En cohérence avec le résultat de l’élection présidentielle, nous avons un seul objectif : déboucher sur le changement à l’Assemblée Nationale.

Pour cela la condition est de faire élire les 10 et 17 juin prochains des Députés qui apporteront une majorité d’action à l’Assemblée Nationale. Ce choix s’impose pour que la voix de La Réunion soit prise en considération dans les décisions qui seront prises au niveau national. Cette voix forte et libre doit être portée par des Députés qui défendront sans concession l’intérêt de La Réunion avant tout.

La victoire des forces du progrès nécessite donc de combattre ceux qui sont aujourd’hui dans l’opposition : les candidats UMP. Mais aussi de combattre ceux qui ne s’inscrivent pas dans la majorité présidentielle.

Sur Saint Denis, la donne est claire : il faut combattre le candidat UMP, René Paul Victoria qui au cours de ces derniers mandats n’a été que le relais de la politique d’austérité du gouvernement de Nicolas Sarkozy. Sa réélection n’aurait aucune efficacité car il se situera dans l’opposition.

Il faut combattre la Présidente du Conseil Général, Nassimah Dindar qui ne fait pas partie de la majorité présidentielle et qui dans ses récentes déclarations a fait la démonstration de son positionnement en opposition avec les nouvelles orientations défendues par celui qui a été élu Président de la République à plus de 66% à St Denis.

Cet objectif est d’un enjeu pas seulement local, c’est un enjeu national. Les adversaires de la majorité présidentielle doivent être combattus par tous ceux qui s’inscrivent dans ce cadre.

Nos engagements: Une Ambition pour la Réunion, un grand projet pour St Denis – Conférence de Presse

« Pour une majorité d’action à l’Assemblée Nationale »

Nous vous restituons le compte rendu de cette conférence de presse:

Aujourd’hui s’ouvre la campagne officielle des législatives.

C’est un rendez vous electoral crucial pour permettre à la majorité présidentielle nouvellement élue d’avoir une majorité d’action à l’Assemblée Nationale :

Objectif : se donner les moyens de concrétiser le changement

La 1ère étape qui donne les clés pour mettre en œuvre le projet de développement pour La Réunion est franchie avec succès par l’élection de François Hollande.

Les Réunionnais ont rempli leur part du contrat noué avec le Président de la République en participant massivement (avec plus de 71%) à son élection.

Désormais le choix doit se faire sur la base du projet et de la détermination à mener des actions concrètes en réponse aux fortes attentes ainsi exprimées par la population.

La différence entre les candidats se déterminera donc au cours de ces 3 dernières semaines de campagne sur le fond des propositions et sur la capacité à ouvrir une perspective crédible pour sortir La Réunion de la situation de crise actuelle.

C’est pourquoi, j’ai souhaité donner le maximum d’informations sur les engagements que nous prenons pour cette nouvelle législature.

Un programme sur papier est diffusé aux foyers dionysiens avec un DVD qui détaille précisément l’ambition que nous avons pour La Réunion, le projet que nous mènerons pour St Denis, et ses modalités de mise en œuvre.

Quelque soit l’opinion des citoyens appelés à se prononcer lors de ce prochain scrutin, il m’est apparu nécessaire d’innover par ce nouveau mode de communication visuel afin de leur permettre de mesurer tous les enjeux qui pèsent sur le choix qu’ils auront à faire. Par respect pour les électrices et les électeurs une information précise et complète leur est nécessaire.

NOS 5 ENGAGEMENTS : « La seule alternative crédible à gauche, pour une ambition supplémentaire pour St Denis »

Notre projet pour St Denis s’inscrit dans le cadre du contrat noué entre le Président de la République et les Réunionnais.

Au delà des 60 propositions du candidat Hollande au niveau national, des 30 propositions pour l’outre mer, nous avons réussi à obtenir l’adhésion de celui qui est désormais le Président de la République, sur nos propositions spécifiques pour le développement de La Réunion. La situation particulière de La Réunion mérite des mesures spécifiques en phase avec les difficultés rencontrées ici et les atouts propres dont nous disposons pour en sortir.

Notre candidature incarne donc cette ambition supplémentaire dont la Réunion a besoin pour inverser la tendance actuelle de crise profonde et retrouver les voies du développement et de la cohésion sociale.

Par notre engagement auprès du candidat Hollande dès les primaires d’octobre 2011 (bien avant que d’autres l’aient rallié après sa désignation) puis l’accord noué dès le 1er tour de ces présidentielles, nous place clairement dans la majorité présidentielle.

C’est donc avec loyauté et efficacité, si nous sommes élus, que nous participerons à la mise en œuvre du changement au sein du Parlement. Mais avec l’intransigeante nécessité de respecter les engagements pris envers les Réunionnais et sans concession lorsqu’il faudra avant tout faire triompher les intérêts de La Réunion.

N’étant ni Président du Conseil Général (poste très prenant au regard de la situation sociale), ni issu de la municipalité (une responsabilité importante pour celle qui est dejà Maire Adjointe de la plus grande ville de l’outre mer), ni même le Député sortant qui a démontré lors de ces derniers mandats combien il était surtout soucieux de défendre les actes de régression du gouvernement UMP (d’ailleurs sa réélection dans l’opposition parlementaire n’aurait aucune efficacité pour faire progresser St Denis) : si les dionysiens me font confiance je serai totalement disponible en laissant le mandat de conseiller général à ma suppléante Firoze Gador. Par anticipation de la loi sur le non cumul, j’appliquerai donc personnellement dès le début du mandat ce principe.

Après l’ére de l’égalité sociale obtenue par les combats auxquels nous avons contribués, la période qui s’ouvre est aussi décisive : c’est l’ère de la responsabilité et du développement qui s’impose à nous.

La lutte pour l’emploi qui est le cœur de notre projet. Toutes autres priorités ne pourra se concevoir que si cette bataille est menée : l’éducation et le renforcement du service public est une piste à concrétiser mais elle ne saura à elle seule favoriser l’emploi pour le plus grand nombre. D’autre part, si il n’y a pas d’emploi et de débouchés pour ceux qui sont formés et diplômés alors nos objectifs ne seront pas atteints. Le traitement social, indispensable pour pallier le manque d’emploi n’est pas non plus une solution suffisante à proposer. Les propositions que nous faisons permettent de redonner une perspective concrète avec un véritable plan d’urgence pour l’emploi avec 50. 000 emplois à créer sur 5 ans : c’est le seul moyen d’inverser la courbe du chômage à La Réunion et relancer l’économie par la consommation, pilier de la croissance.

On se place donc bien dans la nouvelle orientation de la majorité présidentielle qui préconise la croissance plutôt que l’austérité.

« L’action politique comme catalyseur du développement et de la cohésion sociale à La Réunion »

La vision et l’action politique prennent dans notre situation une place cruciale. La tache du Député est déterminante. C’est pourquoi il faut envoyer à l’Assemblée Nationale un Député d’expérience et qui aura le soucis constant de l’obligation de résultat.

• Assurer la stabilité pour les acteurs économiques avec une loi de programmation à long terme qui stimule et renforce la confiance dégradée au cours de ces dernières années par les mesures de régression économique, l’arrêt des grands chantiers…. Pour restaurer les bases de la création d’activités et d’emplois.

• Programmation des grands investissements tant au niveau des infrastructures que des secteurs viviers d’emplois à La Réunion (logement, énergies renouvelables, agriculture, service à la personne, environnement,…).

• Plan d’actions pour lutter contre la vie chère et mettre fin à l’injustice des prix à La Réunion (carburants, alimentaire) en légiférant sur des mesures d’encadrement pour des produits spécifiques et rétablir la justice sociale vis à vis d’une population qui subi des prix 2 fois plus importants alors que leur revenus sont inférieurs par rapport à la métropole.

• Restaurer les fondements de la cohésion sociale dans la transparence et l’équité par une action déterminée pour sauvegarder la solidarité nationale et préserver le lien social entre les générations.

Faaïza Ibrahim
« une candidature et un projet qui ouvrent de vraies perspectives »

Les dernières semaines de campagne ont démontré combien le rassemblement était important. La large victoire de François Hollande à La Réunion est le résultat d’une mobilisation générale intégrant les forces du PCR qui a donné dans ses communes les scores historiquement les plus importants dans une élection présidentielle.

En tant que jeune militante à St Denis, j’observe sur le terrain que notre candidature et le projet que nous portons trouvent une adhésion intéressante notamment auprès des militants proches de la sensibilité communiste, mais aussi de façon plus globale des jeunes et de la société civile, qui trouvent dans nos propositions la mise en application d’un projet ambitieux et porteur d’espoir pour l’avenir : la relance du tram train est une perspective importante qui est jugée comme prioritaire.

Vous pourrez aussi prendre connaissance dans notre document de campagne des soutiens qui nous ont été publiquement apportés : Paul Vergès, Sénateur de La Réunion, Catherine Gaud, conseillère régionale de l’Alliance, Younous Omarjee, Député au Parlement Européen, Maya Césari, Conseillère Régionale, Béatrice Leperlier AJFER (les jeunes) et conseillère Régionale de l’Alliance….
C’est donc dans une démarche de rassemblement et d’ouverture que nous plaçons notre candidature sur St Denis. Recueillir l’adhésion la plus large possible, dans la concertation et l’échange permanent avec les forces vives et la population sont les bases de notre engagement et de notre action.

D’ailleurs pour votre information : nous avons tout à l’heure une rencontre « Facebook » avec les internautes qui suivent nos actions sur le net. Nous les avons conviés pour un échange direct avec Pierre Vergès et moi même ici à la permanence. Nous avons aussi proposé aux internautes de contribuer à notre réflexion en leur proposant depuis quelques semaines d’apporter une contribution sur le site saintdenis.pierreverges.fr à travers 7 principes et 7 axes. Ce document participatif sera rendu public prochainement.